Il est évident qu'en pareilles circonstances, les repères n'existent plus pour les investisseurs. Quelles que soient les annonces qui peuvent être faites (BCE aujourd'hui par exemple), le désarroi l'emporte.
Nous sommes à 1 journée de la fin de la semaine, la baisse se situe ce soir à 21,30% pour 4 séances.
Il faut remonter à la semaine du 6/10/2008 pour trouver une situation similaire (22,16%)
Si je parle d'absurdité, c'est au regard du palmarès des 40 valeurs du CAC que les "chiffres" parlent:
Depuis le 1er mars le palmarès des 5 principales baisses est le suivant:
Technip (-61%), Arcelor (-54%), Crédit Agricole et Renault (-52%), Sté Générale (-50%), Airbus (-48%), la palme de la plus petite baisse revenant à L'Oréal (-20%) avec au passage des baisses de 42% sur Total, 28% sur Air Liquide.
Mais nous savons que cette situation peut s'aggraver encore en fonction de l'actualité liée à l'épidémie et risquée car nous ne connaissons pas l'amplitude et la durée de l'instabilité qui va suivre.
3 commentaires:
Je partage votre avis sur la panique et l'absurdité actuelle. Et cela risque de durer tant que la situation ne permettra pas de visibilité.
Mais quand pensez vous recommencer à investir ?
Resterez vous fidèle à vos principes d'investissement sur des signaux donnés par des chandeliers mensuels ?
Ou bien, reviendrez vous à l'achat sur certaines belles valeurs à partir de signaux de plus court terme ?
C.F.
Bonjour,
"Connaissant" JM je pense que la réponse est : pas de précipitation on attendra les figures de retournement et leurs validation.
Pour en revenir au indices , ce qui ce passe était attendu , si je ne dit pas de bêtise il rentre tout juste en phase 4 et imaginer le revoir à 2500-2700 est fort probable et même à court terme. Ce qui arrive est dévastateur au niveau sanitaire et sociétal et va balayer économie. D'ici retour à la normal on va avoir de drôles de chandeliers...
Bonjour,
Effectivement.
Aujourd'hui, et ce sera sans doute confirmé fin mars, les 40 valeurs du CAC sont en tendance baissière moyen terme.
Pour le SBF 120, nous en sommes à 115.
Il est impossible de savoir où s'arrêtera cette baisse et surtout de mesurer à ce stade l'impact sur l'économie.
Si de belles valeurs sont déjà massacrées, il faut attendre leur retournement de tendance et rien d'autre sinon c'est le meilleur moyen de subir une double peine dans des marchés erratiques.
Cordialement
J.M.
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